Maladies du Chien

Accueillir un nouvel animal à la maison est toujours un moment fort en émotions. Mais il faut garder à l’esprit que comme les humains, ceux-ci sont vulnérables à des maladies spécifiques selon les espèces. Ainsi, dès l’arrivée de votre compagnon à quatre pattes il vous faudra veiller à le faire vacciner contre les pathologies courantes chez votre vétérinaire. Elles sont souvent à l'origine des principales maladies du chien.

L’hépatite contagieuse

Les symptômes de l’hépatite contagieuse sont très similaires à ceux de la maladie de Carré et peuvent être évités grâce à la vaccination. L’animal qui en souffre pourra afficher tout ou partie des signes suivants :

- Une température élevée pouvant dépasser les 40 degrés

- Perte d’appétit et donc de poids

- Déshydratation

- Gorge enflée

- Vomissements

- Diarrhée abondante avec perte de sang

- Convulsions

- Opacité de la cornée qui devient plus bleue.

La maladie de Carré

Redoutable, la maladie de Carré provoque chez le chien des symptômes qui ne pourront échapper à la vigilance de son maître. Attention si vous détectez les indices suivants : cette infection virale est très contagieuse !

- Forte fièvre

- Toux

- Ecoulements purulents des yeux et des narines

- Diarrhées

- Vomissements

- Manque d’appétit, perte de poids

- Opacité de la cornée pour les cas les plus graves

Cette maladie peut être évitée en faisant vacciner son chien.

La parvovirose

La parvovirose est une maladie infectieuse et virale très grave mais heureusement évitable si le chien est vacciné. Ses symptômes sont :

- Abattement

- Forte déshydratation

- Vomissements

- Diarrhées hémorragiques

- Prostration

- Perte totale d’appétit

- Hyperthermie (augmentation de la température corporelle)

La toux de chenil

Cette maladie est très répandue chez les chiots achetés dans les communautés de chiens à forte densité. Comme pour les précédentes, vous épargnerez à votre animal de nombreuses douleurs en le vaccinant dès son acquisition (si ce n’est pas déjà fait).

Les symptômes :

- Forte toux quinteuse avec menace de pneumonie

- Inflammation du pharynx

- Ecoulements purulents des narines

- Ecoulements des yeux

- Manque d’appétit et tristesse

- Fièvre

La leptospirose

La leptospirose est une infection canine courante, dont les agents infectieux les plus fréquents sont la : Leptospira ictero haemorrhagiae et la Leptospira canicola. Les micro-organismes sont éliminés avec l’urine des animaux infectés, ce qui représente un danger de contamination pour les autres animaux. L’infection se transmet par contact direct avec les animaux infectés ou à la suite de l’ingestion de substances contaminées. Une fois que la bactérie a traversé les muqueuses ou les blessures cutanées, la maladie se déclare, les agents se localisent alors dans les reins qu’ils transforment en foyer infectieux.

Symptômes de la leptospirose

- Vomissements

- Diarrhées jaunâtres puis hémorragiques

- Insuffisance cardiaque

- Insuffisance rénale

- Muqueuses jaunes

 

La Leptospira  ictero haemorrhagiae atteint surtout le foie. Les désordres hépatiques aigus entraînent souvent la mort de l’animal, qui peut être foudroyante ou ne survenir qu’au bout de quelques jours de souffrance. L’infection se traduit par les signes cliniques typiques suivants :

- apathie

- inappétence

- diarrhée sanguinolente

- ictère (jaunissement des muqueuses buccales et du blanc de l’oeil).

La Leptospira canicola attaque surtout les reins, provoquant une néphrite qui altère le fonctionnement de l’organisme : les substances toxiques endogènes (urée), qui normalement sont éliminées par les urines, s’accumulent alors dans le sang. L’accumulation d’urée dans la circulation hématique entraîne une toxicose endogène. L’urémie se traduit par de l’apathie, des vomissements, de l’inappétence et provoque également des ulcères de la muqueuse buccale. L’animal est en danger de mort. Traitement contre la leptospirose

Injections intramusculaires de pénicilline G sodique et de streptomycine trois fois par jour, pendant plusieurs jours. Continuer encore deux jours après le retour à la normale de la température. La déshydratation et l’acidose consécutives à la diarrhée et aux vomissements sont traitées avec du soluté Ringer lactate. Pour guérir la toxémie liée à l’anurie, c’est-à-dire à l’insuffisance rénale, on a recours à l’hémodialyse péritonéale. Prévention Seule la vaccination permet de prévenir cette infection. Le rappel annuel pourra se faire en même temps que le rappel antirabique. Les chiens qui ont l’habitude de courir dans les prés ou le long des cours d’eau auront tout intérêt à être vaccinés tous les six mois. Prenez des précautions lorsque vous soignez un chien atteint de leptospirose : enfilez des gants afin d’éviter une éventuelle contagion.

La piroplasmose

Cette maladie, aussi appelée fièvre des tiques, apparaît communément à l’automne. Très virulente, elle se caractérise par :

- Urines rouges foncées

- Signes d’anémie, d’ictère (jaunisse)

- Abattement

- Prostration

- Perte d’appétit

- Hyperthermie

Si vous observez ces symptômes chez votre chien, courrez chez votre vétérinaire ! Il lui administrera deux injections à 48 heures d’intervalle qui pourront sauver votre chien s'il n’est pas trop tard.

La leishmaniose et la dirofilariose

Ces deux infections sont courantes sur le pourtour méditerranéen et dans les pays tropicaux. Elles sont transmises par des moustiques.

Symptômes de la dirofilariose (vers du cœur):

- Fatigabilité à l’effort

- Toux qui s’installe

- Troubles cardiaques pouvant provoquer secondairement des syncopes.

- Lésions dans d’autres organes.

En ce qui concerne la leishmaniose, les symptômes sont nombreux et le chien peut ne pas tous les subir. Néanmoins, les plus courants sont :

- Fatigue

- Amaigrissement des muscles de la face

- Manque d’appétit

- Symptômes cutanés (les poils tombent surtout au niveau de la tête et on observe des pellicules fines et très abondantes).

Le tétanos

Le chien peut contracter le tétanos au cours d’une promenade par exemple.

5 à 20 jours après, on pourra alors observer les signes suivants :

- Impossibilité d’ouvrir la gueule

- Contractures anormales

- Oreilles anormalement dressées et raidies

- Salivation anormale

- Démarche rigide

Si vous remarquez que votre animal présente ces signes, il faut vous rendre sans tarder chez votre vétérinaire. Le tétanos est bien entendu une maladie contre laquelle votre chien est normalement vacciné d’office si vous l'avez acquis en animalerie.

Maladies virales et infectieuses du chien

Maladie de Carré

La maladie de Carré est une maladie infectieuse et contagieuse, répandue dans le monde entier. Très contagieuse, elle est causée par un Paramixovirus transmis dans l’air par les sécrétions du chien infecté.

L’infection touche d’abord les voies respiratoires hautes, et les amygdales. De là le virus gagne différents organes par le biais de la circulation sanguine (virémie).

Symptômes de la maladie de Carré :

- abattement

- manque d’appétit

- température supérieure à 40 °C.

Étant donné que ce virus connaît diverses localisations, la maladie de Carré se manifeste sous différentes formes : forme respiratoire, forme intestinale, forme nerveuse.

Forme respiratoire :

La plus fréquente. Outre les symptômes mentionnés plus haut, elle se traduit tout d’abord par une toux d’irritation sèche bientôt suivie d’une toux grasse avec expectoration, par un écoulement nasal, et une conjonctivite accompagnée de photophobie (intolérance à la lumière). Elle peut se doubler d’infections bactériennes secondaires à l’origine d’une broncho-pneumonie.

Forme intestinale :

Comme toutes les infections gastro-intestinales, elle se traduit par des troubles dysentériques avec émission de selles liquides chargées de mucus et quelquefois de sang. L’état général de l’animal peut se détériorer ultérieurement sous l’effet de l’infestation concomitante de parasites intestinaux ou de la survenue d’entérites bactériennes secondaires.

Forme nerveuse :

Avant de s’attaquer au système nerveux, le virus a déjà développé une des formes citées plus haut. Il est difficile d’établir un ordre chronologique de l’apparition des troubles, les lésions et les manifestations variant en fonction des organes touchés. Dans certains cas, le chien manifeste des troubles de la motricité, ses membres sont agités de mouvements irréguliers et désordonnés comme s’il était saoul. Il peut être paralysé d’un membre ou de tous les membres et souffrir d’atrophie musculaire. Si le système nerveux central a été atteint, il souffrira de crises de type épileptique, d’incoordination des mouvements articulaires, de contractions musculaires localisées (tic nerveux) qui peuvent même toucher le nerf optique et provoquer la cécité. Quand l’infection touche le système nerveux central ou périphérique, notre ami est sérieusement menacé. Même s’il survit, il aura des lésions nerveuses.

 

Chacune de ces formes peut s’accompagner de troubles cutanés se traduisant par des éruptions sur les cuisses ou l’abdomen et par une hyperkératose (augmentation d’épaisseur de la couche cornée de l’épiderme) des coussinets et de la truffe.

Traitement contre la maladie de Carré

Contre la maladie de Carré, il n’existe pas de thérapie antivirale spécifique. Il appartiendra à votre vétérinaire de prescrire le traitement au cas par cas en jugeant de la gravité et de la localisation de la maladie. Dans la maladie de Carré comme dans toutes les autres viroses, les mesures sanitaires revêtent une importance de premier plan. Les infections bactériennes secondaires se guérissent habituellement avec des antibiotiques à large spectre (pénicilline, cloramphénicol, etc.).

Prévention

La maladie de Carré touche assez fréquemment les chiots. Vous réduirez les risques d'infection en les faisant vacciner de façon préventive sous contrôle médical.

Conseil du vétérinaire

Veillez à l’hygiène de votre « ami » ; il doit vivre dans un endroit chaud et bien aéré. Dans la mesure du possible, donnez lui toujours des aliments énergétiques, riches en vitamines et en protéines afin qu’il puisse faire face au métabolisme accru causé par la fièvre.

Tétanos

Causée par le Clostridium tetani (bacille tétanique), le tétanos est une maladie rare mais très redoutée. Cette bactérie pénètre dans l’organisme du chien par effraction cutanée : blessures, morsures, et déchirures. Après une période d’incubation (qui peut être très longue), la bactérie sécrète des exotoxines qui touchent le système nerveux du chien. Symptômes du tétanos

La symptomatologie s’exprime par des spasmes musculaires, une incapacité à se tenir sur les quatre pattes, une contracture des muscles faciaux donnant l’aspect du « rire sardonique » (lèvres tirées en arrière, narines dilatées, front plissé, pavillons auriculaires raidis). Le chien est angoissé, inquiet et ses contractures s’accentuent à la moindre stimulation tactile, lumineuse ou acoustique. Au début de la maladie, la température est normale mais le spasme la fait monter jusqu’à 42 °C et plus, la respiration devient alors rapide et superficielle

Traitement contre le tétanos

Le chien doit être maintenu au calme. En cas de lésion importante, le recours à un curetage associé à des injections de pénicilline par voie intramusculaire s’avère quelquefois nécessaire. Afin de calmer les spasmes musculaires, l’administration de tranquillisants est conseillée. Si l’infection a été détectée à temps, la sérothérapie sera efficace.

Nos amis à quatre pattes peuvent être victimes d’une multitude d’autres agents pathogènes attaquant l’appareil digestif (salmonelles, E. coli, Proteus, entérocoques), l’appareil respiratoire (Pasteurella, microplasme) et l’appareil tégumentaire (streptocoques, staphylocoques), etc.

Prévention

Comme la bactérie se développe à partir de plaies contuses et en situation d’anaérobie, nettoyez avec des substances libérant de l’oxygène (l’eau oxygénée par exemple).

Parvovirose

La gastro-entérite infectieuse canine ou parvovirose est une maladie virale récente. Certains la considèrent comme une variante de la panleucopénie du chat. La parvovirose n’a pas d’âge mais elle est particulièrement dangereuse pour les animaux jeunes, chez qui elle peut provoquer une grave entérite ou une myocardite. Vecteur de cette maladie : les selles contaminées. En outre, elle peut se transmettre rapidement de chien à chien par le contact d’objets infectés. Une fois le virus ingéré, sa réplication s’effectue dans les cellules lymphoïdes de l’oropharynx

Symptômes de la parvovirose

La phase de multiplication et de réplication du virus est suivie dans certains cas par l’apparition de diarrhée. Mais une parvovirose classique débute par un vomissement mousseux. Viennent ensuite les manifestations dysentériques : émission de selles gris-jaune qui, dans des cas plus graves, sont foncées, nauséabondes et hémorragiques. L’animal est en proie à des douleurs abdominales. Il refuse de s’alimenter (anorexie) mais souvent, il cherche à boire. Il est pris de vomissements, devient apathique et présente des signes de douleur. Dans les cas graves, il existe en outre une hyperthermie (fièvre) ou une hypothermie accompagnée d’une déshydratation importante. L’issue de cette maladie peut s’avérer fatale en l’espace de quelques heures (de 24 à 48 h). Tout dépend de la gravité du cas, de l’âge de l’animal et de son état immunitaire. Mais il arrive que le chien, grâce à un traitement adéquat, réussisse à se sortir de ce mauvais pas. Pour faire pencher la balance du bon côté, il importe d’emmener le plus vite possible le malade chez le vétérinaire, seul moyen de combattre cette grave maladie à temps. Chez les animaux âgés de moins de 8 semaines, l’infection peut évoluer vers une forme cardiaque, insoupçonnée du maître, et entraîner un grossissement du cœur, des troubles cardiaques et circulatoires suivis d’une mort brutale. Cette maladie entraîne une mortalité élevée parmi les sujets jeunes. Les vomissements, la diarrhée et l’anorexie qu’elle provoque finissent par déshydrater l’animal, le rendant ainsi plus vulnérable aux complications bactériennes secondaires.

Traitement contre la parvovirose

Administration d’antiémétiques, d’anti diarrhéiques et d’antibiotiques par voie parentérale. Prévention La vaccination joue un rôle primordial (voir le chapitre sur l’élevage). En effet, après les ravages causés par cette maladie dans l’espèce canine dans les années 79-80, les laboratoires disposent aujourd’hui d’un vaccin efficace. C’est pourquoi, tant que le chien n’a pas eu ses vaccinations de base, évitez de le mettre au contact d’autres chiens. Chez les sujets adultes en effet, la maladie peut se déclarer sous une forme asymptomatique responsable de la propagation du virus dans l’environnement. En outre, si votre chien venait à mourir d’une parvovirose, attendez un certain temps (3 à 4 mois) avant d’en acquérir un autre, car le virus de la parvovirose continue à vivre assez longtemps dans l’air. Conseil du vétérinaire

Cessez d’alimenter votre chien durant la maladie pour permettre à l’intestin de se reposer. Le retour à un régime alimentaire normal se déroulera progressivement, en 4 à 6 semaines, ceci afin de permettre au tube digestif ayant subi des lésions de reprendre son fonctionnement normal.

Hépatite chez le chien ou maladie de Rubarth

Causée par un adénovirus CAV 1, l'hépatite contagieuse ou maladie de Rubarth est très contagieuse, elle se transmet par les selles, la salive, l’urine ou par simple contact avec du matériel et des objets infectés. Une fois guéris, les animaux peuvent encore transmettre le virus pendant six mois. Le virus pénètre dans l’organisme à travers la cavité buccale. Il se loge au niveau des amygdales. Ensuite, il chemine à travers le sang (phase de virémie) jusqu’au foie et aux reins, provoquant ainsi l’infection des urines et des fèces. Cette maladie peut toucher des chiens de tous âges. Mais comme beaucoup d’infections virales, c’est chez les sujets jeunes que l’hépatite est la plus sévère.

Symptômes de la maladie de Rubarth

La symptomatologie est très variée. La maladie peut s’exprimer sous une forme inapparente pourtant extrêmement grave et responsable en quelques heures de la mort des chiots, ou se traduire, spécialement chez les chiens adultes, par des symptômes légers. En général, elle se manifeste par une légère hausse de la température, une inflammation des amygdales, des douleurs abdominales, une opacité cornéenne qui survient au bout d’1 à 3 mois.

Traitement contre la maladie de Rubarth

Il dépend de la gravité de la maladie. On a recours là encore à des solutions glucosées (type soluté Ringer lactate) associées à des produits hépatoprotecteurs et des antibiotiques administrés par voie parentérale. Prévention Vacciner le chien et éviter le contact avec les sujets contaminés.

Toux du chenil

Toux, pyrexie et anorexie sont les signes caractéristiques de cette maladie appelée toux du chenil qui peut évoluer en pneumonie causée par des bactéries secondaires. Plusieurs virus peuvent être à l’origine d’une trachéo-bronchite infectieuse : la maladie de carré, l’adenovirus CAV 2, et le virus parainfluenza de type 2. Sur cette infection viennent se greffer d’autres infections bactériennes (Bordetella bronchiseptica par ex.) et à mycoplasmes. La toux de chenil est surtout répandue dans les endroits où les animaux vivent en collectivité dans des conditions d’hygiène défectueuse. Elle s’observe par exemple dans certains magasins et pensions d’animaux, chenils et centres de dressage où les animaux sont en proie à un stress qui favorise l’éclosion de l’infection. Les particules aérosol infectées émises dans l’air lors d’accès de toux constituent la principale source de contagion.

Symptômes de la toux de chenil

L’animal manifeste une légère hyperthermie, il est pris de quintes de toux sèche et rauque qu’une palpation, même très légère, du larynx ou de la trachée, suffit à déclencher. En cas de complications bactériennes secondaires, la toux devient grasse et productive. La maladie dure de 2 à 3 semaines.

Traitement contre la toux de chenil

Le malade est traité avec des préparations contenant un expectorant et un antitussif (chlorure d’ammonium, codéine). Les antibiotiques (chloramphénicol, ampicilline, etc.), inactifs sur les agents étiologiques primaires sont donc réservés au traitement des complications bactériennes.

 

Les viroses canines que nous venons de traiter ne sont pas les seules. Il en existe d’autres, moins connues peut-être mais tout aussi graves : il s’agit de l’Herpès virus et du Coronavirus.

Prévention

Eviter d’introduire des chiens infectés dans une collectivité. Il existe sur le marché des vaccins spécifiques qui préviennent cette infection.

La maladie de Lyme chez le chien

La maladie de Lyme est une maladie bactérienne transmise au chien par la tique. Si elle n’est pas soignée, elle peut affecter plusieurs organes du chien aboutissant à des handicaps physiques et mentaux. Les chiens les plus exposés à cette maladie sont ceux qui fréquentent des lieux où il y a une concentration importante de tiques. Notez que l’Homme aussi peut être atteint par la maladie de Lyme s’il est mordu par une tique portant la bactérie Borrelia burgdorferi, à l’origine de cette maladie. En effet, la maladie de Lyme est une zoonose.

Symptômes

Tous les chiens infectés ne déclarent pas la maladie de Lyme, certains connaissent une guérison spontanée au premier stade de la maladie. D’autres mettent plusieurs mois après l’infection avant de déclarer les premiers symptômes de cette maladie. Les symptômes que présente le chien sont difficiles à associer à la maladie de Lyme. Il s’agit principalement de fièvre, de fatigue voire dépression. Votre chien ressentira également des douleurs musculaires et articulaires, d’où une difficulté à se déplacer. La maladie de Lyme se manifeste par crises et votre chien peut présenter ces symptômes puis aller mieux quelques jours après, ce qui la rend d’autant plus difficile à détecter sans une consultation chez le vétérinaire. Dans son deuxième puis son troisième stade, la maladie de Lyme touche différents organes du chien et peu provoquer des problèmes cardiaques, des problèmes cutanés, des troubles du système nerveux… Le seul moyen de constater quels organes sont atteints par la maladie de Lyme est de faire des examens en laboratoire.

Se prémunir et soigner son chien

Le meilleur moyen d’éviter à votre chien d’attraper la maladie de Lyme est de le traiter contre les tiques et d’éviter de se rendre dans des zones infestées par ce parasite. Pour un diagnostic précis de la maladie, une visite chez votre vétérinaire et des analyses sanguines seront indispensables. Le traitement contre la maladie de Lyme délivré par votre vétérinaire consistera en une prise d’antibiotiques pour un rétablissement le plus rapide possible.

Herpès virus chez le chien

Ce virus se manifeste par un syndrome de mortalité néonatale chez le chiot (survenant au cours des deux premières semaines suivant la naissance). Les chiots malades sont abattus, anorexiques et crient constamment sous l’effet de douleurs abdominales. La mort peut survenir au bout de 24 heures. Le virus est transmis soit durant la gestation, soit au cours de la mise bas, ou alors au contact direct d’animaux adultes porteurs sains. L’infection se généralise et entraîne la mort des cellules des tissus touchés. Actuellement, il n’existe pas encore dans le commerce de préparations pharmaceutiques permettant de l’enrayer. Il est conseillé de procéder avant la mise bas à des lavages antiseptiques répétés des voies génitales, de veiller ensuite à l’hygiène de la nichée et de désinfecter soigneusement les locaux, si nécessaire.