Stérilisation

La stérilisation suscite beaucoup d’interrogations pour les maîtres. Cette pratique chirurgicale doit être envisagée le plus tôt possible pour les animaux qui ne sont pas voués à se reproduire : avant 6 mois pour les chiens de petite race et 10 pour les chiens de grande race.

Chez la chienne, la stérilisation chirurgicale consiste en l’ablation totale ou partielle des organes génitaux internes. L’ovariectomie signifie que le vétérinaire procède à l’ablation des ovaires pour l’hystérectomie, et à celle de l’utérus et pour l’ovario-hystérectomie, à celle des ovaires et de l’utérus.

Des études ont montré que la stérilisation de la chienne la protège de maladies liées à l’action des hormones. Ainsi, si elle est castrée après ses premières chaleurs, les risques qu’elle développe des tumeurs mammaires, des kystes ovariens ou un pyomètre (pus dans l’utérus).

La stérilisation d’une chienne supprime par conséquent ses chaleurs et la possibilité d’une grossesse nerveuse. Tous les chiens de votre quartier ne devraient donc plus faire le pied de grue devant votre portail ! Par ailleurs, cette opération réduirait les crises d’épilepsie.

Chez le mâle, la castration consiste en l’ablation des testicules.

Comme chez la chienne, une castration du chien lui permet de rester en bonne santé plus longtemps. Elle le prémunit contre les tumeurs des testicules, le rend moins bagarreur et ne lui donne plus autant de raisons de fuguer ! Selon certains éleveurs, un chien stérilisé est en effet plus paisible.

La stérilisation du chien réduit également son envie de marquer son territoire à l’aide de son urine. Evidemment, elle l’empêche de féconder la chienne du voisin…

Une idée reçue largement répandue consisterait à dire que la stérilisation des chiens ralentirait leur croissance. Cela n’est absolument pas documenté.

En revanche, il existe un risque lié à la stérilisation chez la chienne : l’incontinence.

De manière générale, les apports en calories des chiens stérilisés doivent être diminués.